Interview avec Ludovic Loustau

Ludovic Loustau, préparateur physique du SUA, nous parle de son arrivée au SUA et sa carrière

 

Peux-tu nous parler de ta carrière ?

J’ai été joueur pro durant 15 ans, après j’ai basculé sur de la préparation physique que je fais depuis 2008 maintenant. J’ai commencé au Lou, puis je suis resté 9 ans à l’UBB où j’ai eu la chance de connaitre la montée et le maintien en TOP 14. Plus récemment, je suis arrivé à Bayonne où là aussi, on a eu la chance d’être champion de France de Pro D2 mais on est redescendu l’année dernière pour à nouveau être champion cette année.

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre le club ?

C’est une histoire humaine avant tout. Je fonctionne avec ça parce qu’on s’aperçoit que dans le sport de haut niveau, il y a tellement de choses qui se passent et qui sont indigestes. J’ai eu l’opportunité d’aller à Lyon mais ça ne s’est pas fait pour certaines raisons les derniers moments. C’était assez avancé, mais je savais qu’humainement ma place était ici au SUA bien que le challenge de Lyon dans le TOP 14 était intéressant, mais ça ne fait pas tout. C’est un sport où il y a de l’humain, on vit des émotions et j’espère pouvoir le trouver ici. C’est Bernard qui m’a motivé de le rejoindre avec Manny. On a joué ensemble à l’USAP donc ça nous a permis de nous retrouver. C’est juste incroyable, j’ai quitté l’USAP en 2005 et là, c’est comme si on s’était quitté hier. On a vite retrouvé nos marques, on a une façon de travailler assez naturel, je pense qu’on a aussi pas mal de valeurs qui nous réunissent.

 

Que penses-tu du club ?

Comme je l’ai dit au président, les installations ici sont magnifiques, j’ai vécu pendant 4 ans à Bayonne où on avait des infrastructures pas dignes du haut niveau. Ici les structures sont tournées vers la performance, donc on se doit de faire du bon travail. Pour moi, c’est avant tout un challenge de remettre le club à la place qu’il mérite parmi les grandes équipes. Le club a vécu des années compliquées et aucun club ne souhaiterait vivre cela. Avec Bernard et Manny, on a envie de donner une nouvelle dynamique à ce club et retrouver le gout la victoire et de la joie, mais surtout de se construire avec ces moments.

 

Quelle ta manière de travailler ?

Ma méthode s’est de coller le plus possible aux exigences du haut niveau et notamment d’avoir un transfert du physique à la partie rugby le plus rapidement possible. J’essaye que les joueurs s’approprient le travail et trouvent une motivation dedans en se disant c’est pour performer sur le rugby et pas juste que ça soit du physique intensif. J’essaye de réaliser des séances difficiles, car c’est la période de préparation qui l’exige et si on veut atteindre des performances de haut niveau, on se doit d’avoir une préparation élevée. Il faut qu’on soit capable d’avoir des joueurs qui ont les capacités d’accélérer fort, d’avoir des changements de rythme et de pouvoir enchainer des tâches à haute intensité le plus de fois possible. Afin d’atteindre tout cela, il faut des séances dures, mais calibrer, on y travaille jour après jour avec des thèmes et des volumes de travail maitrisés pour qu’il n’y ait pas des blessures. On travaille dans des secteurs qui sont transférables sur le rugby. Tout ce que je fais, j’essaye que ça soit pertinent sur le terrain afin que les joueurs soient performants sur le rugby, dans leur attitude et leurs tâches.

 

Après 1 mois, comment sens-tu les joueurs et quelle est la suite ?

À peine, j’ai fini à Bayonne, je suis arrivé ici car les joueurs avaient besoin de reprendre, ils ont eu une coupure de 5 semaines après la fin de la saison. On a fait une première partie assez dure où on a mis des choses en place qui ont été suivi d’une coupure de régénération pour pas aller trop loin car je sais que par expérience que sur la 3ème semaine, on engendre souvent des blessures. Le but c’est que les joueurs puissent s’entraîner et suivre un maximum de séances pour qu’à la fin, on additionne toutes les séances pour avoir un niveau physique et énergétique convenable et nécessaire pour performer en Pro D2. Avec ce stage à Font-Romeu, on finit un cycle de 3 semaines, dès le retour vendredi, ils seront en repos durant quelques jours avant de reprendre les entrainements jeudi 4 août pour commencer à préparer les matchs amicaux qui arrivent le 10 août à Béziers et le 18 août à Angoulême.

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